Systèmes de qualité applicables aux produits agricoles

Il est déjà capital de savoir avec précision d'Â’où proviennent nos denrées alimentaires, mais il est encore plus important de savoir exactement ce qui est dans notre assiette, comme lÂ’'a montré le scandale de la viande chevaline. En raison du grand nombre de types d'étiquetage des denrées alimentaires en vigueur, il est difficile de déterminer la provenance des produits. L'objectif de la résolution en question était de rationaliser la législation antérieure portant sur les trois labels de qualité de l'UE destinés aux produits (à savoir lÂ’'appellation d'origine protégée, lÂ’'indication géographique protégée, ainsi que les spécialités traditionnelles garanties) au sein dÂ’un seul et même règlement.

Les Verts soutiennent l'agriculture locale et les systèmes d'étiquetage des ventes directes, qui permettent d'identifier et de promouvoir les chaînes alimentaires courtes et les relations directes entre producteurs et consommateurs, et ce par le biais des marchés de producteurs ainsi que d'autres canaux de vente directe. Nous sommes persuadés que cette approche est celle qui profite le mieux à la santé humaine et aux économies locales, et qu'elle permettra également de réduire au maximum l'empreinte carbone des producteurs.

Les Verts ont réussi à obtenir le soutien de la majorité à plusieurs amendements, et ont réussi à faire créer une nouvelle appellation facultative, « produit d'origine montagnarde », et à commander lÂ’'établissement d'Â’un rapport sur le terme « produit de l'agriculture insulaire », afin de mettre en évidence la valeur ajoutée des produits provenant de ces emplacements géographiques, ainsi que leur caractère traditionnel. Nous avons également réussi à demander la rédaction d'Â’un rapport portant sur un nouveau système dÂ’'agriculture locale et de ventes directes.

L'opposition du Conseil a empêché les Verts d'Â’obtenir lÂ’'application, par les organisations de producteurs, dÂ’'une gestion de l'offre pour les produits de qualité. Nous déplorons que le résultat de ces négociations laisse la voie libre à une accélération des ventes, au sein de l'UE, de produits provenant de pays tiers et portant des labels de qualité, sans que les produits en question soient tenus de respecter la législation européenne équivalente.