Le processus d'’intégration européenne du Kosovo

Le statut du Kosovo indépendant continue de susciter la controverse parmi les diplomates européens. Tous les États membres de lÂ’'UE ne reconnaissent pas le Kosovo comme un état indépendant, mais l'Â’UE a accepté une mission visant à renforcer lÂ’état de droit (EULEX Kosovo).

Dans le même temps, le Kosovo abrite le Bureau civil international (ICO), lequel est soutenu par lÂ’ensemble des états reconnaissant l'Â’indépendance du Kosovo.

Les Verts soutiennent lÂ’'indépendance du Kosovo et sont d'avis que la Serbie reconnaisse le Kosovo en tant quÂ’'État-nation et prenne des mesures concrètes en vue dÂ’une meilleure coopération. De son côté, le Kosovo doit améliorer le fonctionnement de ses institutions politiques et juridiques.

Les Verts sont parvenus à faire évoluer la position du Parlement, en obtenant de celui-ci qu'Â’il demande à lÂ’'ensemble des États membres de reconnaître l'Â’indépendance du Kosovo. Nous avons également appelé à la mise en Âœoeuvre de réformes politiques au Kosovo.

En effet, si le pays veut avoir une chance d'Â’adhérer un jour à lÂ’Union, il doit améliorer le fonctionnement de ses tribunaux et de ses institutions juridiques, combattre la corruption, encourager le pluralisme des médias et renforcer le processus démocratique en impliquant davantage la société civile et les partenaires sociaux.

Depuis lors, la Serbie et le Kosovo ont signé un accord dans lequel ils se reconnaissent mutuellement et sÂ’'engagent à prendre des mesures en vue d'une meilleure coopération.

Dans l'Â’ensemble, les Verts sont satisfaits du résultat.

L'Â’avis du Parlement sur des thèmes en rapport avec les affaires étrangères nÂ’étant pas légalement contraignant, les conflits sont rares dans ce domaine.