Information des consommateurs sur les denrées alimentaires

L'Â’étiquetage des denrées alimentaires aide les consommateurs à prendre des décisions en toute connaissance de cause au sujet des denrées alimentaires qu'Â’ils achètent et quÂ’ils consomment.

C'Â’est ainsi par exemple quÂ’en achetant de la viande, les consommateurs pourraient vouloir connaître son origine géographique et le lieu de sa transformation.

En ce qui concerne la viande de bÂœoeuf, ces informations sont disponibles depuis la crise de la vache folle mais il nÂ’y a pas eu de législation européenne similaire pour les autres viandes.

En outre, en dépit de lÂ’'obligation générale selon laquelle " les consommateurs ne doivent pas être induits en erreur " par lÂ’'étiquetage, les produits alimentaires sont souvent commercialisés dans l'Â’intention de tromper, comme par exemple dans le cas des " denrées alimentaires d'Â’imitation " telles que les substituts de fromage.

Les Verts considèrent que lÂ’'étiquetage des denrées alimentaires doit être complet et facile à comprendre pour tous les consommateurs.

Nous sommes également convaincus que le " système de feux de signalisation " pour lÂ’'étiquetage, qui sert à afficher la teneur des produits en énergie, en sucre, en matières grasses, en graisses saturées et en sel, peut fournir aux consommateurs des indications utiles au sujet de l'Â’impact potentiel de ces produits sur la santé.

A notre avis, il faudrait afficher les informations relatives aux ingrédients des produits sur la face avant de l'étiquette et mentionner séparément les acides gras trans.

Les étiquettes devraient aussi inclure des informations sur les ingrédients des nano-aliments ainsi que sur le lieu d'Â’origine et de fabrication des produits, indiquer sÂ’ils contiennent de la " viande reconstituée " ou du " poisson reconstitué" et donner des informations en matière d'Â’allergènes. Nous préconisons lÂ’'étiquetage explicite des aliments convenant aux végétaliens et aux végétariens.

Nous avons réussi à introduire nos exigences de base sur lÂ’'étiquetage du pays dÂ’origine, qui deviendra obligatoire pour la viande. La Commission va également examiner si cette pratique est viable pour dÂ’'autres denrées alimentaires.

Une majorité de parlementaires a soutenu notre position sur l'Â’incorporation des nano-aliments dans la liste des ingrédients et sur la fourniture d'Â’informations précises au sujet du type dÂ’huile végétale employée dans un produit donné.

En outre, si un producteur ajoute de lÂ’eau ou des protéines pour accroître le poids de son produit carné, il faut également l'Â’indiquer. Il en va de même pour les produits qui donnent lÂ’'impression d'Â’être constitué d'un seul et même morceau de viande alors qu'Â’ils sont en fait constitués de différents morceaux.

Nous n'avons pas pu faire passer notre amendement en faveur du système de feux de signalisation pour lÂ’'étiquetage lors du vote final au Parlement.

Le PPE a soutenu l'Â’industrie agro-alimentaire européenne plutôt que les préoccupations de consommateurs en matière de santé et ont voté contre notre amendement.

Le PPE a également bloqué lÂ’étiquetage sur la face avant de lÂ’'emballage et empêché que les boissons alcoolisées fassent partie du champ dÂ’'application du Règlement.